mercredi 29 novembre 2006

Violences faites aux femmes


Samedi denier était organisée la Journée de mobilisation contre les violences faites aux Femmes. De nombreuses manifestations étaient organisées partout en France et notamment à Lyon. A Saint-Priest c'est une exposition sur les résistances des femmes dans le monde qui a été installée. J'ai prononcé à cette occasion un discours sur l'Egalité entre les Hommes et les Femmes.
"Mesdames, Messieurs les élus, Mesdames, Messieurs,
Je vous accueille avec plaisir ce soir dans ce magnifique écrin du château de Saint-priest pour une nouvelle étape d'une démarche originale dans sa conception et forte dans son contenu.
La ville de Saint-Priest a en effet signé en 2004 une convention avec l’association "Femmes ici et ailleurs" dans laquelle elle s’engage – entre autre - à exposer une fois par an des photos sur la base du projet "Résistances de femmes".
Le combat pour la dignité humaine, pour la reconnaissance et la promotion de l'égalité hommes-femmes est à Saint-Priest déjà ancien. C'est un engagement difficile, âpre et pourtant fondamental. C'est pourquoi, si nous arrivons cette année au terme de la convention trisannuelle d'origine, je souhaite que ce travail puisse se poursuivre, quelle qu'en soit la forme, dans les années à venir.
Notre conviction est que les droits des femmes sont avant tout les droits de l'Homme et ils mettent en évidence la portée universelle de ceux-ci. Aucune culture, aucune religion, ne peut s'affranchir – sous aucun prétexte – de ces impératifs fondamentaux.
Le respect de l'être humain et de son intégrité physique, la laïcité, le refus de toute forme de barbarie n'ont pas de frontière, ils n'ont pas de sexe, pas de couleurs de peau et encore moins de race.
Or, la liberté de circuler ou de s'exprimer, le droit au travail, pour nous si évidents, ne sont pas garantis aux femmes dans la majeure partie des pays du monde. N'hésitons pas à rappeler, aussi, que la laïcité, affirmée en France au sein de la Constitution est un rempart, en même temps qu'un instrument de lutte, pour le respect de la personne humaine et singulièrement des femmes. Elle est porteuse des valeurs si précieuses et fondamentales de tolérance, de liberté, de justice et d'égalité.
La ville de Saint-Priest a souhaité accueillir et accompagner le projet "Résistance de femmes", dont cette exposition est une étape, car elle est solidaire de cette volonté de témoigner. Témoigner, c'est dire, exprimer, le courage et la ténacité des femmes qui, partout dans le monde, luttent pour faire avancer leurs droits. Elles sont trop nombreuses aujourd'hui encore à subir des violences, à connaître la prison, la torture, la mort, parce qu’elles sont femmes et à fortiori lorsqu'elles ont osé résister.
A travers la sensibilité et l'acuité de son regard, Pierre-Yves GINET nous en fait découvrir quelques unes et je tiens une nouvelle fois à souligner non seulement l'extraordinaire qualité de son travail, l'humanité et l'amour pour ses semblables qui émanent de chacune de ses prises de vue, mais aussi sa simplicité et sa disponibilité auprès des San-Priots. Ses photos sont également présentées au Musée de la Résistance et de la Déportation de Lyon ce qui suffit à attester de la reconnaissance – parfaitement méritée - dont il bénéficie aujourd'hui.
Son travail a été judicieusement prolongé par la présentation de l'exposition "Des femmes engagées pour le XXIème siècle", proposée par l'association Valmy.
Parmi ces dernières figure, entre des noms célèbres et évocateurs comme ceux de Ingrid BETANCOURT – citoyenne d'honneur de Saint-Priest – ou de Rigoberta MENCHU (prix Nobel de la Paix 1992), notre invitée de ce soir Radhia NASRAOUI. Je tiens à vous dire chère Madame, combien nous sommes fiers de votre présence, combien elle honore notre ville et par là même l'ensemble des San-Priots.
Avocate au Barreau de Tunis, militante des droits de l'Homme, vous illustrez une alliance exemplaire entre la force de vos convictions – défense des prisonniers politiques, lutte contre la torture, pour la liberté d'expression – et le courage physique et moral qu'il faut pour mener ce combat, courage qui est allé jusqu'à deux grèves de la faim et jusqu'à surmonter le harcèlement et les violences policières dont vous êtes la victime ainsi que votre famille.
Nous écouterons donc attentivement vos propos lors du débat qui va suivre, intitulé "Quelle liberté d'expression pour les femmes ?".
Je crois utile de préciser à cet instant que si la Tunisie servira de toile de fond à nos échanges, en raison des atteintes aux droits de l'Homme qui s'y perpétuent, il ne s'agit pas de focaliser sur cet Etat et encore moins de stigmatiser ses citoyens. Je rappelle d'ailleurs qu'à Saint-Priest nombre d'entre eux se retrouvent au sein d'une association très active avec laquelle la Municipalité entretient les meilleures relations d'échange et de coopération.
J'ajoute aussi que M. Raïs HAMZA, Consul général de Tunisie à Lyon a été convié ce soir, il m'a fait savoir qu'il ne pouvait se rendre disponible et je vous prie d'excuser son absence.
Enfin, j'attire votre attention sur la magnifique exposition "Tunisie, la rive verte", proposée par l'Institut du Monde Arabe, dans ces mêmes murs du château de Saint-Priest qui, loin des cartes postales met en valeur toute la richesse culturelle et historique de ce pays.
Simplement la Tunisie constitue – si j'ose dire – une porte d'entrée pour évoquer la résistance des femmes et leur engagement pour les valeurs humaines qui sont le socle inaltérable de toute démocratie.
Ces valeurs sont intemporelles et universelles. Notre engagement – et je crois que c'est aussi notre devoir républicain, notre devoir d'élu – est d'assurer la perpétuation de ce capital, de cette richesse. J'insiste donc particulièrement sur le magnifique travail réalisé au sein du lycée Condorcet, c'est-à-dire auprès des jeunes générations, par quelques enseignants auxquels je veux rendre particulièrement hommage. Il s'agit de Mesdames LEBOT et THEVENON et de MM. PETIT et BUCHON. Ils ont par exemple travaillé sur le sort des femmes en Inde ou l'histoire des suffragettes, preuve qu'il s'agissait bien ici d'évoquer la question dans toute son étendue.
Je souligne l'importance de ce travail car les discriminations et les violences à l'encontre des femmes s'enracinent souvent dans les "mœurs", les "habitudes", les "coutumes", les "mentalités", qui sont autant de termes vides pour justifier l'injustifiable. Les jeunes doivent aujourd'hui pouvoir vivre dépouiller de ses oripeaux. Mon vœu le plus cher, notre ambition à tous est que l'action menée à l'occasion de cette exposition y contribue.
Remerciements :
- Françoise CHAVAGNE, Adjointe au Maire, et Marguerite JEGER, Conseillère municipale déléguée aux droits des femmes sont partie prenante de ce projet dans le cadre de leur délégation, en lien avec l’équipe du château. - La commission "Patrimoine animation château" – animée notamment par Henri PACALON, Maryse GILARDINI, Gilbert BERANGER, Jacqueline MONSIMIER. - Notre invitée exceptionnelle Radhia NASRAOUI, - Pierre Yves GINET, - Mme TISON, Proviseur du lycée Condorcet, les enseignants précités : Mesdames LEBOT et THEVENON, MM. PETIT et BUCHON mais aussi leurs élèves (4 classes) qui ont produit un travail remarquable et difficile. Se concrétise par 4 kakémonos et 4 panneaux présentés durant toute l'exposition. - Mme Nathalie POIROT présidente de l’association "Femmes ici et ailleurs". - Miloud LEKOUARA qui a répondu de façon sympathique et spontanée à notre invitation et nous fait bénéficier encore une fois de sa parfaite maîtrise de l'art d'animer mais aussi de modérer un débat. - La Direction de l'animation : Françoise GOUTTENOIRE, Directrice Générale Adjointe, Jean-Louis SACKUR, Directeur du Centre Culturel Théo Argence et l'équipe du Château : Marie-Françoise ROSET, Bérengère DUMONT qui font un excellent travail, mais aussi Michel VALLEJO qui a, pour cette exposition, participé activement à la mise en espace. - Services intendance, logistique, communication."

mardi 28 novembre 2006

Inauguration de LEA


Hier, j'ai participé avec beaucoup d'émotion à l'inauguration de la nouvelle ligne du tramway (T.3). Reliant la Part-Dieu à Meyzieu et traversant les villes de Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Décines, ce nouvel équipement représente une chance pour l'Est-lyonnais et ses habitants. Moderne et confortable, cette nouvelle façon de relier le centre-ville de Lyon et nos communes permettra des déplacements plus rapides et plus sûrs.
Sur cette photo vous reconnaîtrez, Pierre Moutin, Ancien Maire et Conseiller Général de Décines qui a toujours cru dans ce projet mais également Odette Garbrecht, Conseillère Générale du canton de Meyzieu, Pierre Crédoz, actuel Maire de Décines et Jérôme Sturla, mon Suppléant.

lundi 27 novembre 2006

Meyzieu se relance


Ce dimanche les rugbymen de l'US Meyzieu, recevaient Seyssins. Après leur défaite à la Voulte, la victoire sur le score de 44 à 18, leur permet de renforcer leur 2ème place dans leur poule de Fédérale 3. Je suis évidemment heureuse de cette performance à laquelle j'ai assisté. Elle me réconforte quelque peu puisque une autre équipe de la circonscription, celle de Saint-Priest, a elle subi une éprouvante défaite devant Saint-Etienne.

dimanche 26 novembre 2006

Interview sur France 3


Samedi dernier j'étais l'invitée de l'émission d'Alain Eck sur France 3. J'ai été interrogée sur l'actualité politique et notamment sur l'investiture de Ségolène Royal comme candidate du Parti Socialiste. L'autre thème abordé a été celui du développement de l'agglomération et notamment des grands équipements (infrastructures de transport, établissements pénitentiaires, grand stade...).
Vous pouvez retrouver l'enregistrement de l'émission sur le site de France 3.

vendredi 24 novembre 2006

Hôpital : pose de la 1ère pierre


Aujourd'hui, j'ai posé, sur le site de Porte des Alpes, la première pierre de ce qui deviendra la principale stucture de soins de l'Est-lyonnais. Cet Hôpital, construit par le Groupe HPL devrait voir le jour à l'automne 2008. Cette réalisation est le fruit d'une mobilisation sans précédents des habitants, des médecins et des élus en faveur du maintien d'un établissement hospitalier sur Saint-Priest.
"Monsieur le Vice-président du Grand Lyon, Monsieur le Conseiller général et mesdames, messieurs les Maires, adjoints et conseillers municipaux, Monsieur le Directeur Départemental de l'Action Sanitaire et Sociale, Monsieur le Secrétaire Général de l'A.R.H., Monsieur le Président directeur général du groupe des Hôpitaux Privés de Lyon, Madame la Présidente et mesdames, messieurs les représentants du collectif d'association pour le maintien d'une polyclinique à Saint-Priest, Monsieur le Directeur général des services, Mesdames, Messieurs,
Je suis particulièrement fière, heureuse et je ne vous le cache pas, émue aussi, de pouvoir participer ce matin à cette cérémonie symbolique certes, mais Ô combien importante pour la ville de Saint-Priest.
Cette importance et cette émotion, je les évoque à l'aune des mois de mobilisation, de négociation, âpres et difficiles, pour in fine maintenir une offre hospitalière de qualité sur la commune.
C'est un devoir, c'est même un défi que je m'étais fixé par rapport aux San-Priots. Assisté en cela de l'ensemble du Conseil Municipal et tout particulièrement de mon 1er adjoint Henri PACALON, qui a été à mes côtés tout le long du parcours de ce dossier. Il n'était pas question de céder sur ce terrain. Si bien que, je crois que c'est la qualité première de ce futur Hôpital privé de l'Est lyonnais : il est le fruit d'une démarche et d'une volonté collectives.
Collective à l'image de la mobilisation sans précédent - des habitants, des associations et des médecins, dont l'effort s'illustre dans une pétition qui a rassemblé 9500 signatures ; à l'image aussi du Comité des Maires et élus de l'Est lyonnais et du Nord Isère, constitué autour de la défense du projet ; à l'image ensuite du consortium privé rassemblé pour concentrer les moyens financiers et les compétences indispensables au montage de l'opération ; à l'image enfin, de tous les partenaires d'organismes et d'institutions, qui au sein de l'ARH ou du Grand Lyon par exemple, par leur bonne volonté ou leur implication, ont permis cet aboutissement heureux. Je les saluerai et les remercierai plus précisément tout à l'heure.
Si j'évoque cette joie et cette fierté, dont je sais qu'elle est aujourd'hui largement partagée, c'est aussi parce qu'émane là, dans ce secteur stratégique et emblématique de la Porte des Alpes, un équipement qui s’inscrit pleinement, tant par le type d’activité qui va y être développé, que par sa nature architecturale et sa conception dans les exigences – fortes il est vrai – que nous nous sommes fixés concernant le développement du parc technologique de la Porte des Alpes. A savoir des activités de pointe (biotechnologies, informatique, …) non génératrices de nuisances mais au contraire porteuses si j’ose dire, d’une vraie plus-value en matière environnementale, de cadre et de qualité de vie. En témoigne d'ailleurs le projet contigu d'établissement de soins de suite mené par la Générale de Santé et dont je salue le Directeur général présent ce midi, M. Bisaccia. On voit bien qu'il y a là une véritable démarche cohérente au service de l'intérêt général.
Il me paraît important de souligner combien l'Hôpital privé de l'Est lyonnais intègre tous ces paramètres et combien il répond à des normes ou critères relevant du développement durable : depuis le confort thermique, l'amélioration de l'acoustique, l'utilisation de matériaux naturels et recyclables, jusqu'à la gestion des eaux pluviales ou à celle des déchets.
Nous sommes donc aujourd’hui, j'ai plaisir à l'affirmer, face à un projet résolument moderne, en adéquation avec son temps c’est-à-dire qui préserve l’avenir.
Je parlerai par conséquent d'un projet qualifiant puisqu'il contribue fortement aussi à l'amélioration de l’image de Saint-Priest.
C'est en outre, un défi et une motivation supplémentaires pour la Municipalité et le Grand Lyon qui se doivent de favoriser, dans tout le secteur, des services répondant aux attentes et besoins des personnels du Parc.
Petit à petit on voit d'ailleurs que cette zone géographique devient un véritable lieu de vie, attrayant et bénéficiant d'un cadre particulièrement privilégié, ce qui rejoint une préoccupation constante de la Municipalité.
Enfin, si je dis qu'il s'agit d'un équipement qualifiant, valorisant, je pense aussi en premier lieu à la population de notre commune. Notre combat, presque quotidien, est de faire reconnaître l'aspiration de nos administrés à bénéficier des droits, des services publics, de la qualité de vie, à hauteur des défis, des besoins, des attentes légitimes qui sont les leurs.
Je le dis souvent mais notre commune et plus généralement les populations de l'Est lyonnais et du Nord Isère, assument de façon responsable le lourd tribut qui est le leur en matière d'infrastructures lourdes (autoroutes, aéroports, zones industrielles, voies ferrées, …) pour le bien de l'agglomération lyonnaise, en contrepartie ils doivent être reconnus et considérés.
C'est pourquoi, il aurait été profondément inacceptable et injuste que tout le secteur soit dépourvu d'un équipement hospitalier majeur. Je crois d'ailleurs que ce sentiment a été pour beaucoup dans l'ampleur et la spontanéité de la mobilisation que j'évoquais tout à l'heure.
Encore une fois celle-ci a porté ses fruits. Ce 24 novembre est un jour heureux pour notre ville, pour les San-Priots et pour tous les habitants du large périmètre géographique concerné. Je veux donc, un à un, en remercier les acteurs.
- A commencer par Jean-Loup DUROUSSET, PDG des Hôpitaux privés du Grand Lyon, qui, à partir du moment où il a été convaincu, s'est démené avec une énergie admirable pour faire aboutir son projet. Il a été pour nous un interlocuteur et un partenaire loyal et précieux. Je salue et félicite bien entendu les actionnaires du groupe mais aussi ses proches collaborateurs dont le concours s'est avéré déterminant : Heidi GIOVACCHINI, direction générale, Geneviève PACCARD, pôle communication et M. PEYROT, directeur financier. - Je leur associe Bruno DUBESSY, actuel Président de la Commission Médicale de la clinique Pasteur, qui avec l'ensemble du corps médical, a été force de proposition pour l'élaboration du projet d'établissement.
- Au sein de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation, je veux saluer le rôle essentiel de M. Jacques METAIS, ancien directeur de l’ARH Rhône-Alpes qui a instruit ce dossier avant d’être promu à la direction de cette institution à Paris. Il a bénéficié en cela de l’appui et de la coopération de M. VANDENBERGH, Secrétaire général, présent ce jour et de M. GILLET, chargé de mission. Ils ont très vite partagé avec nous la conviction que cette nouvelle structure hospitalière était un impératif absolu en terme de bassin de santé à l’échelle de l’Est lyonnais et qu’elle s’inscrivait pleinement dans le cadre du Schéma Régional d’Organisation Sanitaire (SROS). - J'excuse M. BONNET, nouveau directeur de l'ARH qui n'a pu être présent ce matin. - J'adresse un message, très sincère croyez-le, de gratitude et de reconnaissance à Marie-Claude VIAL, Présidente remarquable, et à l'ensemble des adhérents du collectif, qu'ils soient professionnels de santé, issus du monde associatif, élus ou simples citoyens. Ils ont fait preuve d'un engagement à maints égards remarquable. Je dois même vous confier que cet épisode s'est avéré particulièrement instructif et riche d'enseignements pour l'élue que je suis. La mobilisation spontanée mais maîtrisée, responsable, constructive d'une telle foule de femmes et d'hommes nous apprend beaucoup, elle nous confère une énergie infinie pour assumer nos responsabilités. - J'associe à ces remerciements le Président du Grand Lyon, excusé ce matin, mais qui s'est associé à notre démarche visant à l'implantation de l'établissement au sein de ce parc technologique, et je salue son collaborateur Stéphane MAZEREEL, qui a suivi le règlement des questions de voiries et d'assainissement, prises en charge par la communauté urbaine. - Au sein des services municipaux je salue la contribution précieuse en matière de suivi et de conseil apportés par le Directeur Général des Services, Philippe BARBEROT et par Odile EPRON, ingénieur responsable du service urbanisme. Je mentionne tout particulièrement l'implication forte et déterminante, montrée dès les prémices de l'opération, et durant toute son élaboration, par mon chef de Cabinet, Dominique BOUVIER. Il en avait parfaitement intégré les objectifs et a su à plusieurs reprises nous aider à surpasser les difficultés.
Pour conclure, je souhaite simplement me faire l'écho d'un sentiment que je sais unanimement partager ce jour : l'impatience. Impatience de voir un établissement flambant neuf, fonctionnel, moderne et esthétique enrichir ce périmètre de la Porte des Alpes et venir répondre aux attentes d'un bassin de population de plus de 100 000 personnes. Rendez-vous donc à l'automne 2008 !"

mardi 21 novembre 2006

Visiter la circonscription 10/11


DECINES-CHARPIEU est la troisième commune de son canton avec Chassieu et Genas. La ville comptait 24 499 habitants au recencement de 1999. Elle a depuis poursuivi son développement notamment avec un nouveau centre nautique et avec l'arrivée du Tramway.
Son Maire est Pierre Crédoz et son Premier Adjoint est mon suppléant, Jérôme Sturla. La Mairie est située Place Roger Salengro 69150 Décines.

vendredi 17 novembre 2006

Budget de l'Enseignement Scolaire


Le Budget pour 2007 continue à être examiné à l'Assemblée Nationale. Aujourd'hui ce sont les crédits de l'enseignement scolaire qui étaient discutés. Au nom du Groupe Socialiste, j'intervenais avec mon Collègue, Yves Durand, Député du Nord. Les orateurs de l'UMP et le Ministre ont cherché à justifier la scandaleuse réduction de l'effort budgétaire en faveur de l'Ecole de la République. Nous avons donc déposé des amendements et dénoncé ce désengagement coupable dans un domaine qui conditionne l'avenir de notre pays.
Voici le texte de mon intervention à la Tribune de l'Assemblée Nationale :
"Monsieur le Ministre, certains de vos collègues ont présenté un Budget moins consternant que celui des années précédentes afin de tenter de faire oublier, en partie, le désengagement de l’Etat depuis le début de la législature. Pourtant, en ce qui concerne l’enseignement scolaire, cette manœuvre n’a même pas été utilisée et les crédits, une nouvelle fois en baisse, que vous présentez sont sans rapport avec l’ambition d’égalité des chances que vous avez mise en avant. Alors que l’Education Nationale avait constitué la priorité d’action du Gouvernement lors de la précédente législature, vous supprimez des postes pour la 5ème année consécutive. Depuis 2002, ce sont 22 000 adultes qui ne sont plus présents dans les établissements scolaires. Or, le service public de l’Education ne peut pas « faire mieux en dépensant beaucoup moins », il doit tout simplement faire mieux ! L’investissement sur l’avenir est la garantie de jeunes mieux formés et de citoyens responsables, c’est surtout la garantie d’une France plus prospère. Les problèmes rencontrés à chaque rentrée risquent donc de perdurer dangereusement. Mon collègue Yves Durand reviendra d’ailleurs sur les effets dévastateurs de cette démolition progressive du service public de l’Education. Pour ma part, j’ai examiné plus précisément la problématique de la santé scolaire, celle de l’accueil des enfants en situation de handicap ainsi que les crédits dédiés à l’Enseignement Professionnel.
La santé à l’école Lors du vote de la Loi d’orientation sur l’avenir de l’école, le Gouvernement s’était engagé à ce que chacun des quelques 8000 établissements du secondaire bénéficient des services d’une infirmière. Une telle décision, qui reconnaissait le rôle indispensable de ces personnels en terme d’accompagnement et d'écoute auprès des élèves n’a malheureusement toujours pas été suivie dans les faits. Plus inquiétant, vous annoncez la création de 300 nouveaux postes d’infirmières dans ce budget mais, en fait, il s’agit de 100 Equivalent-Temps-Plein qui ne permettront évidemment pas de couvrir les besoins d’autant que leurs interventions s’effectuent souvent sur plusieurs établissements pour compenser les lourdes insuffisances. Pire encore, aucun poste de médecin scolaire n’est créé. Ceci est à comparer avec les lois de finances pour 1998, puis pour 1999 et 2000 qui avaient créé 1 050 postes de médecins scolaires, d'infirmières scolaires et d'assistantes sociales. Vous avez donc interrompu coupablement l’effort de rattrapage enclenché sous la précédente législature. Ce choix là, sur un Budget d’avenir comme celui de l’Education Nationale est inacceptable. Ce manque de volontarisme criant sur un sujet comme celui de la santé des élèves est choquant. Il a des conséquence directes pour de nombreux enfants qui, à l'école élémentaire par exemple, ont besoin d'un dépistage précoce, mais aussi d'une surveillance médicale que parfois les familles n'ont pas les moyens d'assurer. De même, on sait la nécessité au sein de chaque collège de disposer d’une infirmière à plein-temps. Pour des raisons sanitaires évidentes mais aussi afin d’initier des actions de prévention et pour accompagner les adolescents souvent fragiles. En l’état actuel des choses, l’objectif affiché reste utopique et le Budget que vous présentez est très éloigné de réalités trop souvent dramatiques.
L’accueil des élèves en situation de Handicap Censé être l’un des grands chantiers du quinquennat l’intégration des personnes handicapées continue de poser de sérieux problèmes. Dans de nombreux établissements scolaires le décalage reste grand entre les annonces et le terrain. Plus gênant, c’est souvent en redéployant des personnels, jusqu’alors en charge d’autres actions éducatives, que l’assistance aux élèves handicapés est organisée. De fait, sans moyens humains supplémentaires, l’intégration se traduit souvent par une détérioration des conditions de travail des enseignants en charge de ces publics fragilisés. Dans le Programme « Vie de l’élève », l’action « Accompagnement des élèves handicapés » subit même une baisse budgétaire de 3%. De même, les subventions globalisées aux établissements publics locaux d'enseignement (EPLE) (action n°14) qui se spécialisent parfois dans l’accueil d’enfants en situation de handicap, diminuent de 9,2% et passent de 134,5 millions à 122 millions d’euros dans le budget 2007. Les chiffres viennent donc cruellement démentir les gesticulations médiatiques qui ne trompent personne et surtout pas les familles qui souhaitent la scolarisation la plus sereine pour leurs enfants. Le plan Handiscol, adopté lors de la précédente législature, avait pourtant ouvert la voie avec notamment les Auxiliaires de Vie Scolaire et la réforme de l’Allocation d’Education Spéciale. Malheureusement ces moyens ambitieux ont fait long feu et la scolarisation de tous dans des conditions acceptables reste un objectif lointain. J’ajouterai que les nouveaux Emplois Vie Scolaire censés accompagner les enfants en situation de handicap posent des problèmes significatifs en terme de qualification et de formation. En effet, l’attention nécessaire à une bonne intégration au sein de la classe ne peut s’improviser et les inquiétudes des parents et des enseignants sont vives. Une fois de plus, des annonces précipitées se révèlent imprudentes et maladroites, car, face à la réalité du manque de marges de manoeuvre, la déception des élèves et des familles concernées est grande et nous n’avons pas, sur le terrain, la capacité de les rassurer. Il y a là une culpabilité forte du Gouvernement.
L’Enseignement Professionnel Il y a quelques mois, le texte très décrié sur « l’Egalité des chances », en plus de l’inacceptable C.P.E., avait préconisé la mise en place du dispositif « Apprenti Junior ». Mes collègues du Groupe Socialiste et moi-même, avions alors dénoncé cette mesure d’affichage inefficace. Décidée après les violences urbaines survenues à l’automne 2005, elle n’apportait aucune solution réelle aux problèmes de scolarisation des élèves les plus fragilisés et risquait même d’aggraver la situation. De fait, au lieu d’accorder une attention supplémentaire et de mobiliser les moyens adéquats pour offrir à chaque enfant, optant pour une filière professionnalisante, une chance de se former, votre Gouvernement avait fait le choix de faire sortir scandaleusement des élèves de l’école de façon anticipée. Pourtant le développement de l’Apprentissage devrait se faire en parfaite synergie avec celui du service public de l'Enseignement Professionnel. Alors que la majorité parlementaire précédente entre 1997 et 2002 avait engagé des efforts significatifs et des moyens accrus pour une pédagogie innovante et un "lycée des métiers" apte à assurer : formation initiale, formation continue et insertion, vous cassez cette ambition. De même, la Formation des Adultes et la Validation des Acquis de l’Expérience, qui ont pourtant prouvé leur efficacité subissent une importante baisse de crédits de 6,3 % et passent de 189 millions à 177,1 millions d’euros dans le budget 2007. L’Enseignement Professionnel ne pourra pleinement participer à la formation des collégiens et lycéens que s’il en a les moyens. Hélas, le Lycée Professionnel semble complètement ignoré et l’on peut craindre que l’assèchement de ses ressources budgétaires combiné à terme à la réduction de la Taxe d’Apprentissage ne conduise à la disparition de cette filière et à la privatisation de la formation professionnelle. Monsieur le Ministre, ceci est paradoxal alors que le chômage dans notre pays reste à un niveau élevé et préoccupant et tandis qu’il existe, dans de nombreux secteurs d’activités, des postes non pourvus. L’enjeu de l’Enseignement Professionnel est bien d’offrir un avenir aux jeunes tout en formant des personnels qualifiés. Pour remplir cet objectif il convient vraiment de consentir un effort budgétaire significatif en faveur d’une formation professionnelle initiale de qualité. Les PLP et tous les intervenants des établissements d’Enseignement Professionnel sont profondément attachés à la réussite de leurs élèves. Ils cherchent à donner une chance d’avenir à ces jeunes qui ne sont pour eux ni des statistiques, ni des variables d’ajustement.
Monsieur le Ministre, vous devez aux Français la vérité. Celle d'avoir fait le choix politique d'une réduction forcenée de l'emploi public au détriment des besoins d'encadrement éducatif et de la qualité de notre système scolaire. Ce choix je le désapprouve car il est injuste, inefficace et à courte vue. L'éducation – comme la santé – n'ont pas de prix. Haro sur l'Etat et ses serviteurs semble être votre seul argument. J'aurai préféré entendre : haro sur l'échec scolaire, sur les problèmes sociaux qui aggravent les difficultés des élèves ou sur le malaise des enseignants. Nous ne pouvons laisser dire qu'il y a trop d'enseignants, que l'école coûte cher. Ce coût chaque français peut être fier d'y contribuer car c'est un signe de notre intérêt pour les plus jeunes. C'est également un gage d'avenir. Des classes d'âge de mieux en mieux formées ce sont des citoyens responsables, c'est une société tolérante et ouverte au vivre ensemble, ce sont des travailleurs qualifiés qui conserveront à la France sa place parmi les pays les plus performants, c'est la promesse d'une croissance dynamique qui permettra de financer un haut niveau de protection sociale… Vous vous réfugiez derrière des statistiques de réussite et des chiffres de postes budgétaires. Les enseignants et les acteurs du système éducatif qui eux mettent des noms et des situations sociales sur les statistiques des élèves en difficulté vous répondent simplement qu'ils souhaitent "faire mieux"."

mercredi 15 novembre 2006

Budget des Anciens Combattants


Je devais intervenir aujourd'hui dans le débat parlementaire sur le Budget des Anciens Combattants pour 2007. Malheureusement, le Gouvernement a cherché à éviter la confrontation des idées et je n'ai pu interpeller Monsieur Hamlaoui Mekachera lors de la 1ère séance de ce mercredi. De manoeuvres en suspension de séances, nos amendements ont été écartés sans même pouvoir être examinés. Retenue par d'autres obligations dans l'après-midi, j'ai demandé à l'un de mes collègues du Groupe Socialiste, Jean-Louis Dumont, de bien vouloir interroger Monsieur le Ministre délégué pour moi. Voici le texte de ma Question sur le sujet des conjoints survivants d'anciens combattants.
"Monsieur le Ministre délégué, le Groupe Socialiste a déposé, comme vous le savez, plusieurs amendements aux Programmes 167 (Liens entre la Nation et son armée), 169 (Mémoire, reconnaissance et répartition) et 158 (indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie), qui couvrent le champ d’action de votre délégation ministérielle. Certains reprennent des propositions que nous avions déjà formulées dans les précédents débats budgétaires et qui avaient alors reçu le soutien du monde combattant et de nombreux élus de tous bords. Je voudrais insister sur l’une d’elles, destinée aux conjoints survivants, âgés de plus de 60 ans et dont les revenus sont inférieurs au SMIC. Nous avions déjà suggéré un tel dispositif et vous nous aviez répondu que le Gouvernement était « particulièrement attentif à la situation des veuves d’Anciens Combattants ». Vous aviez même ajouté que « la mise en place d’une allocation différentielle poserait des problèmes » mais que « le dossier restait entrouvert ».
En guise d’ouverture, on fait sans doute mieux que le mépris que vous affichez pour cette proposition et pour les personnes qui pourraient en bénéficier. En effet, je ne vois pas quels problèmes pourrait poser cette mesure dont la pertinence a été soulignée par un rapport publié à la fin de l’été 2004, conformément à l’article 122 de la Loi de Finances pour 2004. Faudra-t-il qu’un film soit consacré à la vie de ces conjoints survivants pour que vous daigniez vous intéresser à leur sort ? Votre seul problème n’est-il pas de gérer une pénurie de crédits dans un Gouvernement privé de toute marge de manœuvre du fait de sa politique économique et fiscale désastreuse ?
Le geste que nous réclamons, dépasse la stricte solidarité et entre dans une logique de réparation. Il ne serait pas admissible que cette situation ne soit pas prise en compte et ne se traduise pas par l’inscription de crédits adéquats. Monsieur le Ministre délégué, nul ne comprendrait un nouveau délai ou une nouvelle « entrouverture » du dossier.
Aujourd’hui, l’absence de cette action dans le Programme « Mémoire, reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant », interpellerait fortement. Le nouveau report de la mise en place de cette allocation différentielle en faveur des veuves de plus de 60 ans les plus démunies choquerait véritablement. L’économie financière bien modeste ainsi réalisée par votre Gouvernement en dit long à la considération qu’il porte aux Anciens Combattants et à leurs familles. Je vous demande donc solennellement de répondre positivement à cette interpellation."

mardi 14 novembre 2006

Prison pour le Ministre des Transports


Vendredi dernier le Ministre des Transports était de passage à Meyzieu pour visiter le chantier de l'Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs. J'étais invitée à ce déplacement Ministériel mais je n'ai pas pu obtenir d'explication sur le rapport entre les attributions de Dominique Perben et un équipement qui dépend du Ministre de la Justice. Aussi, pour dénoncer ce détournement des moyens de l'Etat au profit du Candidat UMP à la Mairie de Lyon, j'ai co-signé un communiqué de presse avec la Conseillère générale du canton de Meyzieu, Odette Garbrecht.
Communiqué de Presse
Ayant appris la venue du Ministre des Transports à Meyzieu afin de visiter le chantier d’un établissement pénitentiaire pour mineurs, Mesdames Martine DAVID, Députée et Odette GARBRECHT, Conseillère Générale expriment leur grande surprise. Elles n’ont pu obtenir aucun éclaircissement sur le rapport entre les attributions de Dominique PERBEN et un équipement qui dépend du Ministère de la Justice. Faute d’explication satisfaisante elles ont décidé de ne pas participer à cette visite. Sans rapport avec la problématique de l’incarcération des mineurs, cette visite aurait plutôt dû avoir pour objet les lourdes nuisances créées par les infrastructures de transports comme la Rocade-Est ou le Projet de Contournement Ferroviaire. Malheureusement, il est à craindre que ce soit simplement un moyen pour le Candidat UMP, Dominique PERBEN de mener sa campagne pour la Mairie de Lyon.

lundi 13 novembre 2006

Visite de la Clinique Champ Fleuri


Suite à l'invitation de sa Directrice, Madame Berthoux, j'ai aujourd'hui visité la Clinique Champ Fleuri à Décines. Spécialisé et reconnu dans le domaine gynécologique et obstétrique, cet établissement, est pour l'instant situé avenue Jean Jaurès à Décines. Les patientes y sont accueillies et accompagnées selon leurs souhaits et bénéficient d'un suivi médical adapté. La possibilité est même offerte aux futures mamans d'accoucher à la carte selon la technique de leur choix (en piscine, roue Roma...).
Cette clinique devrait, à terme, être regroupée avec 2 autres structures afin de constituer un pôle mère-enfant qui deviendrait la plus grande maternité privée de la Région Rhône-Alpes. Dans le cadre de cette opération des HPL, j'ai proposé que le site de Porte des Alpes accueille pour sa part un nouvel hôpital. Après la mise en conformité du Plan d’Occupation des Sols (POS) et l'acceptation du dossier par le bureau de l’Agence Régionale d’Hospitalisation (ARH), un avis favorable a été rendu en octobre 2004. Le nouvel hôpital de proximité qui verra le jour à l’horizon 2007/2008 résulte donc d’une volonté très forte et devrait servir au mieux toutes les communes de l’Est lyonnais et du Nord Isère. En effet, Le plan Hôpital 2007 voulu par le Gouvernement impose une gestion comptable de la santé publique, bien loin des réalités du terrain. Il oblige de fait des établissement hospitaliers publics ou privés à se regrouper. Certains ferment leur portes définitivement. De nombreux habitants sont donc privés de la proximité pourtant si nécessaire face aux problèmes de santé. Face au risque de voir disparaître les structures de soins de l’Est lyonnais, je m’engage.

vendredi 10 novembre 2006

Parrainages Républicains à Saint-Priest


Hier soir, j'ai célébré des Parrainages Républicains à la Mairie de Saint-Priest. Ainsi, pour pointer l'injustice de certaines situations, dans lesquelles des enfants scolarisés sur la commune risquent d'être expulsés du territoire, des personnalités sont devenues Parrains et Marraines de jeunes sanpriots.
Voici le discours que j'ai prononcé à cette occasion :
Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie de votre présence nombreuse ce soir pour l'organisation d'une cérémonie dont le caractère est exceptionnel, à l'image de la gravité des circonstances qui nous amènent à l'organiser. Avant de procéder aux parrainages républicains de 11 enfants, dont les parents sont en attente de régularisation, je tiens à repréciser le sens de notre action et de notre soutien aux familles concernées.
Il me paraît tout d'abord nécessaire d'attirer l’attention de tous les citoyens sur l'indispensable défense du droit d’asile qui constitue un pilier de notre République, une valeur fondamentale de la nation française. Il est en cela indissociable de la solidarité et de la fraternité qui sont notre patrimoine commun.
Je mets d'ailleurs en garde chacun contre toutes les tentatives d'amalgame auxquelles se livrent certains prétendus responsables entre la politique d’immigration, la question des étrangers et la mise en œuvre du droit d’asile, définie par les Conventions de Genève.
Elus, nous sommes confrontés aux situations de familles qui ne peuvent rentrer dans leurs pays sans mettre leur vie en danger.
Le seul lieu de socialisation pour ces familles est l’école et leurs enfants y développent des capacités d’intégration et d’assiduité, y nouent des relations d’amitié, de fraternité, avec d’autres enfants, d’autres familles.
Avec Réseau Education Sans Frontière et le Collectif des comités de soutien de Saint-Priest, femmes et hommes auxquels je tiens à rendre hommage et dont je salue l'engagement citoyen et humaniste, nous souhaitons alerter solennellement les représentants de l’Etat sur ces situations individuelles. Nous les appelons à prendre leurs responsabilités en toute connaissance de cause vis-à-vis des familles déboutées du droit d’asile et pour lesquelles ils ont trop tardé à prendre une décision.
Cela implique une régularisation de ces familles alors qu’elles sont en France depuis plusieurs années et que leurs enfants suivent une scolarité normale. Elles doivent, en effet, pouvoir poursuivre leur intégration dans le pays d’accueil, dans les meilleures conditions possibles.
Nous pensons sincèrement que les familles que nous soutenons aujourd’hui sont menacées de persécution dans leur pays. Notre pays doit proposer des conditions d’asile dignes à ces femmes, à ces hommes, à ces enfants. C’est pourquoi, nous les accueillons aujourd’hui dans la maison commune qu’est la mairie, nous le faisons avec les valeurs républicaines qui nous animent et nous leur souhaitons la bienvenue parmi nous.
Au nom du collectif des comités de soutien de Saint-Priest, je laisse maintenant la parole à Mme Michèle PIBOULEU, après quoi je procéderai effectivement au parrainage civil.
Mesdames, Messieurs, mes chers concitoyens,
Je vais donc maintenant procéder au parrainage républicain de Cinderella SANSU SANSU, William et Abdul-Hakim AHAMED, Emel et Deniz GOKKAYA, Ghassen, Chemseddine et Mohamed-Riadh BEN SAADALLAH, Kevin et Harold ENGO, David EBANG.
Je rappelle que c'est la loi du 20 Prairial An II qui donnait le pouvoir exclusif aux communes de recueillir les actes destinés à constater les naissances, les mariages et les décès. Bien qu'elle ne fut jamais abrogée, le Ministère de l’Intérieur estime que cette cérémonie n’offre pas un caractère officiel et ne saurait en aucun cas prendre valeur de droit. Le Certificat qui sera délivré à l’issue de cette cérémonie n’aura donc pas de valeur juridique et ne pourra en aucun cas être assimilé à un acte d’Etat Civil.
Je voudrais cependant profiter de l’occasion qui m’est offerte pour vous donner lecture de quelques extraits de la "Déclaration des droits de l’enfant" :
"Les droits doivent être reconnus à tous les enfants sans exception aucune, et sans distinction ou discrimination fondées sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, les opinions politiques ou autres, l’origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance ou sur toute autre situation"
Et encore ces deux autres extraits qui, malgré leur évidence, doivent être présents chaque jour dans l’esprit de ceux qui ont la charge de l’enfant comme de ceux qui ont accepté de les assister :
"L’enfant, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, a besoin d’amour et de compréhension il doit être protégé contre toute forme de négligence, de cruauté et d’exploitation."
Le parrainage comme toutes les cérémonies s’appuie sur des symboles représentant les valeurs de la République et des Droits de l’Homme et du Citoyen. Parmi ces symboles un bouquet bleu, blanc, rouge représente la République ; ces trois couleurs de notre drapeau indissociables du triptyque républicain apposé au fronton de chaque mairie, de chaque édifice public : Liberté, Egalité, Fraternité auquel nous rajoutons la Solidarité et la Laïcité.
Sous les auspices de la République, unis dans la recherche d’un idéal de concorde basé sur une morale plus universelle, de justice sociale et de fraternité humaine, la marraine et le parrain, devant témoins, en femme et en hommes libres, avec une simple contrainte morale, prennent cet engagement solennel.
Je vais donc demander aux parrains de se lever à l'appel de leur nom et de donner leur consentement. Dans la liberté absolue de votre conscience, à l’abri de tout préjugé religieux ou autre, et dans le seul but d’apporter à l’enfant l’aide morale et l’appui qui pourront lui être nécessaires au cours de son existence,  Mme Françoise CHAVAGNE, M. Alain DESMONCEAU, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de Cinderella SANSU SANSU,  Mme Françoise FRASCONE, M. Gilbert VEYRON, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de William AHAMED,  Mme Annick PHILIPPE, M. Gilbert BERANGER, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de Abdoul-Hakim AHAMED,  Mme Véronique SCHMITT, M. Michel FREY, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de Deniz GOKKAYA,  Mme Evelyne FONTAINE, M. Mohamed BEN ABDELOUAHED, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de Melek Emel GOKKAYA,  Mlle Isabelle CHANVILLARD, M. Jean-Louis SACKUR, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de Chemseddine BEN SAADALLAH,  Mme Marguerite JEGER, M. Gérard DESCHAMPS, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de Mohammed-Riadh BEN SAADALLAH,  Mme Isabelle VIEL, M. Nasser KAIROUANI, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de Ghassen BEN SAADALLAH,  Mme Patricia DESPAQUIS, M. Patrice MANGEREST, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de Kevin NGOUA ENGO,  Mme Morgane MORLEC ELMOCTAR, M. René FOUSSE, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de Harold Cid ALLOGO ENGO,  Mme Maryse GILARDINI, M. Tarek KHALIFA, acceptez-vous, d’être Marraine et Parrain de David ANGUE EBANG
Nous allons maintenant écouter ensemble la lecture du certificat que vous signerez et qui vous sera délivré à l’issue de la cérémonie.
Lecture du certificat

jeudi 9 novembre 2006

Gens du Voyage


Aujourd'hui, en présence de nombreux intervenants associatifs, d'élus et de responsables de services de l'Etat, j'ai inauguré l'Aire d'Accueil des Gens du Voyage de Saint-Priest. Cet équipement qui offre un emplacement commode et sécurisé aux familles doit permettre d'éviter les campements sauvages qui s'installent parfois dans l'Est-lyonnais. Saint-Priest est ainsi l'une des premières communes du département à se mettre en conformité avec la Loi en la matière.
Voici le discours que j'ai prononcé à cette occasion :
Monsieur le Préfet, Monsieur le Conseiller Général, Vice- Président de la Communauté Urbaine, Madame la Conseillère régionale, Mesdames, Messieurs les élus, Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie d'avoir répondu à notre invitation pour cette inauguration qui revêt pour nous, à plus d'un titre, un caractère extrêmement important.
Importance, eu égard à l'acuité du problème de l'accueil des gens du voyage dans l'Est lyonnais et singulièrement à Saint-Priest, importance dans la mesure où notre commune est encore une des premières du Département à se conformer à ses obligations légales en la matière, importance enfin, si l'on se réfère aux espoirs que nous plaçons dans un tel équipement et au sens que nous lui donnons.
L’Est Lyonnais et plus particulièrement la ville de Saint-Priest sont, depuis nombre d'années, soumis à une forte pression des gens du voyage concernant l’utilisation irrégulière de l’espace aussi bien public que privé.
En résulte des occupations illicites quasi permanentes pouvant aller de quelques unités à - comme cela est tout de même le cas assez souvent – plusieurs dizaines de caravanes.
Or, cette pratique est pénalisante, elle est génératrice de troubles, d'incompréhen-sion, elle est sous plusieurs aspects inacceptable, tant pour les populations en transit que pour les résidents.
Bien sûr elle s’accompagne d’une forte dévalorisation de l’image de la ville. Mais surtout dans son côté inorganisé, pour ne pas dire anarchique, elle peut s’accompagner de dégradations des espaces paysagers et des équipements publics, sans compter qu'elle provoque gêne voire agacement au sein de la population.
Il convient pourtant de souligner ici que l’accueil des gens du voyage est un "devoir collectif" et que la persistance du stationnement sauvage constitue aussi la réponse des gens du voyage à l’insuffisance des aires existantes.
Tel était mot pour mot, l'esprit de la loi Besson du 31 mai 1990 qui dans son article 28 créait, pour la première fois en France, une obligation légale d’accueil des gens du voyage pour les communes de plus de 5000 habitants.
C'est seulement la loi du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage qui a entrepris de rendre cette obligation effective. C'est dans ce cadre législatif qu'il faut situer la création de l'aire d'accueil de Saint-Priest.
Rappelons brièvement que dans le Rhône, le travail de réactualisation imposé par la loi de juillet 2000 a été lancé conjointement en fin d'année 2000, par l'Etat, la Communauté Urbaine et le Conseil Général.
Très vite au nom de la ville de Saint-Priest, Bruno POLGA et moi-même avons fait part de notre volonté de nous doter d'une aire d'accueil. Non seulement pour bénéficier des dispositions réglementaires ouvertes par la Loi en matière d'expulsion – j'y reviendrai – mais aussi parce que nous en partageons tant l'esprit, à la fois équilibré et volontariste, que la finalité et l'ambition.
Or mettre en conformité ses convictions et ses actes reste je crois un principe fondamental de l'action publique. Même lorsque comme c'est le cas ici cette détermination se heurte à nombre de craintes ou de réticences.
Après diverses études, notre choix s'est donc arrêté sur le terrain de la rue du Progrès qu'il nous a fallu acheter à la D.D.E., terrain pollué je le précise dont nous avons pris en charge le nettoyage.
Toujours est-il que l'aire est là désormais : une aire d’accueil de 8 emplacements, soit 16 places de 100m² environ. Bénéficiant des expériences enregistrées ici ou là depuis quelques années, elle est fonctionnelle, équipée et adaptée aux attentes comme aux besoins spécifiques de ses utilisateurs qui pourront y séjourner 9 mois maximum.
16 places cela peut paraître minime, mais je rappelle que c'est la contribution de la ville de Saint-Priest au Schéma départemental qui lui, a pour vocation d'organiser et de mobiliser au niveau du Rhône les moyens nécessaires. Car, on le sait, seule une action collective et concertée est à même de permettre de répondre aux besoins recensés en matière d'accueil. Il faut ainsi savoir qu'au-delà des aires d'accueil réparties sur tout le territoire, 4 aires de grand passage, conçues pour 80 à 150 caravanes sont également prévues.
L’objectif poursuivi par la commune de Saint-Priest visait donc je l'ai dit à respecter la loi du 5 juillet 2000 qui fait obligation aux communes de plus de 5000 habitants de réaliser une aire d’accueil. Certes.
Mais cette réalisation devrait permettre en outre une meilleure gestion des flux de caravane.
En effet, l'article 9 de cette même loi donnait la possibilité aux Maires qui se seraient conformées à cette obligation, d'interdire tout stationnement en dehors des aires prévues à cet effet et, plus encore, de saisir le tribunal de grande instance aux fins de faire ordonner sans délai l'évacuation forcée des terrains occupés de façon illicite.
L'article 322-4-1 du code pénal, issu de la loi relative à la sécurité intérieure renforce encore la portée de cette loi et met en place un arsenal répressif et dissuasif conséquent : peine d'emprisonnement, amendes, saisie des véhicules automobiles, suspension du permis de conduire des contrevenants sont ainsi prévus par la loi.
Après des années d'occupations et d'expulsions plus ou moins rapides, d'épreuves de force ou de patience, d'absurdes jeux du chat et de la souris, et alors que la ville de Saint-Priest, terrain après terrain a établi seule et à ses propres frais, des dispositifs anti-intrusion sur l'ensemble du foncier communal, cela sur un territoire de plus de 3000 hectares, vous comprendrez M. le Préfet, les espoirs que nous plaçons dans le respect de telles dispositions.
Il est vrai qu'à l'heure où je m'exprime je suis optimiste. L'aire d'accueil qui nous rassemble aujourd'hui est en effet le fruit d'une coopération et d'une mobilisation collective exemplaires.
Je tiens notamment à souligner la répartition de la charge financière particulièrement incitative pour les communes, tant en investissement qu'en fonctionnement. Sur un dossier comme celui-ci dont le coût en investissement s'élève à plus de 600 000 Euros, soit près de 38 000 Euros par place, la participation de la commune se limite – si j'ose dire – à 84 168 € soit un financement de 14 % du montant global.
Quant au fonctionnement, il est entièrement assumé par la Communauté Urbaine de Lyon. C'est donc avec beaucoup de force et de sincérité que je tiens à remercier nos partenaires sur cette opération et en tout premier lieu le Grand Lyon. Cette institution a fait assez rapidement le choix très courageux de prendre cette compétence et elle s'est donnée tous les moyens de mener à bien sa politique.
Ce choix a suscité, lors de sa préparation, pas mal d’interrogations, voir de critiques ou de craintes, mais grâce à la persévérance de son Président notamment, il a finalement recueilli une très large adhésion, y compris des Maires et des élus concernés par l’implantation de ces aires sur leur commune.
Il faut saluer cette démarche car elle est un exemple concret tant des potentialités que des bienfaits de la coopération intercommunale.
J'associe bien entendu à ce témoignage de reconnaissance l'Etat et le Conseil Général. C'est avec leur appui, la force de conviction et la compétence de leurs responsables et techniciens respectifs que nous avons pu mener ce projet jusqu'à son terme. Je salue ainsi l'action très positive et efficace, en son temps, de M. François LALANNE alors Secrétaire Général de la Préfecture dont j'ai apprécié l'implication.
Je suis fière en tant que Maire de pouvoir me féliciter de l'excellente qualité de la coopération fournie par la Municipalité, tant au niveau de ses élus : Corinne DUBOS, adjointe déléguée aux travaux et Danièle HAERI, adjointe ayant en charge parmi d'autres la question des gens du voyage, Françoise CHAVAGNE, déléguée aux affaires sociales et Vice Présidente du CCAS, qu'au sein des collaborateurs : le Directeur Général des Services, Philippe BARBEROT, les directeurs généraux adjoints Philippe LAMOTTE et Jacques PEREZ, Frédéric GAUTHIER à la tête de la Direction des travaux structurants, Aurélien GUIMARD, Directeur de la Prévention et de la sécurité, Bernard COGNE, Directeur du CCAS, mais aussi les nombreux services impliqués à des titres divers : service urbanisme, service éducation, …
Car en effet, au-delà du seul périmètre de ce terrain, la question de l'accueil de cette population spécifique a été traité dans toute sa complexité en intégrant les questions de l'accompagnement social ou celles de la scolarisation. Maryse GILARDINI, adjointe déléguée à l'Education comme M. MIRDJANIAN, Inspecteur de l'Education Nationale et plusieurs représentants du monde enseignants, faisaient ainsi partie du comité de suivi.
Je salue également la contribution de nos interlocuteurs de l'ARTAG et de l'ALPIL dont les connaissances et compétences nous sont particulièrement précieuses dans nos relations avec les familles.
Enfin je salue et je remercie les entreprises missionnées sur ce chantier qui sont pour certaines d'entre elles représentées ce matin. Elles ont réalisé un travail en tous points satisfaisant et livré – ce qui n'est pas négligeable – dans les délais.
Je souhaite simplement rappeler en guise de conclusion un des objectif majeurs formulés dans la Loi dès 1990 : rendre possible une "cohabitation harmonieuse de toutes les composantes sur le territoire national et créer un équilibre satisfaisant entre la liberté constitutionnelle d’aller et de venir et le souci légitime des élus locaux d’éviter les installations illicites qui occasionnent des difficultés de coexistence avec les administrés".
J'ai aujourd'hui la grande satisfaction, non seulement de croire cette ambition réalisable, mais plus encore de voir qu'elle a permis une prise en compte commune et extrêmement probante, par l'ensemble de la société, à travers ses institutions, d'un problème de société, c'est-à-dire d'une question qui relève de l'action publique.
Je formule le souhait qu'ensemble, nous saurons, avec la même détermination offrir une réponse efficace à des problématiques telles que l'accueil sur le territoire nationale des réfugiés dont on mesure aujourd'hui la dimension cruciale. Je réaffirme ma disposition à prendre toutes mes responsabilités dans ce dossier, comme je l'ai fait dans celui des gens du voyage.
Merci à tous

mercredi 8 novembre 2006

Basket à Meyzieu


Ce week-end, le club de Basket de l'A.L. Meyzieu organisait son loto annuel. Cette manifestation est l'occasion de souligner la réussite de cette association. Elle a, en effet, été récemment distinguée par le Comité du Rhône pour son dynamisme (cap des 300 licenciés dépassé) et pour la qualité de sa politique sportive de formation.
La plupart des équipes ne jouaient pas ce week-end de vacances scolaires et seule l'équipe féminine fanion, disputait une rencontre de Nationale 3. Elle a malheureusement dû s'incliner face à l'équipe ligérienne de Saint-Chamond. Elle se retrouve ainsi en position délicate au classement tout comme l'équipe masculine fanion au niveau du championnat Régional 1. Beaucoup plus de réussite chez les jeunes avec notamment l'excellente équipe Minime féminine qui évolue dans le très relevé championnat de France et caracole en tête de la poule L.

jeudi 2 novembre 2006

Question au Gouvernement : Handicap


Particulièrement préoccupée par les problèmes que peuvent rencontrer les personnes handicapées, je travaille régulièrement sur ces questions. Je m'étais notamment penchée sur l'insertion professionelle et j'avais à ce titre interpellé Philippe BAS, le Ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille. Dernièrement, j'ai été solicitée en ce qui concerne la prise en charge des prothèses esthétiques pour les personnes amputées. En effet, ces équipements, qui ne sont pas remboursés par les Caisses d'Assurance Maladie, seraient pourtant un pas de plus vers l'insertion professionnelle.
J'ai donc à nouveau rédigé une question écrite au ministre compétent dans ce domaine, afin de suciter son intérêt envers cette question importante :
"Mme Martine David attire l'attention de Monsieur le Ministre délégué à la Sécurité Sociale, aux personnes âgées, aux personnes handicapées et à la famille sur les problèmes que peuvent rencontrer des personnes amputées congénitales ou ayant subi une amputation. En effet, le plus souvent, les prothèses esthétiques qui pourraient leur permettre de mieux s’intégrer professionnellement et de s’insérer socialement ne sont pas prises en charge par les Caisses d’Assurance Maladie. Il est pourtant prouvé que de tels appareillages, apportent incontestablement une aide à ces patients et il apparaît que le large pouvoir d'appréciation laissé aux Caisses d'Assurance Maladie pour refuser de rembourser ces prestations est souvent mal compris. Il en résulte des iniquités de traitement dénoncées par certains assurés sociaux. Madame la Députée lui demande de bien vouloir se pencher sur cette question et de lui indiquer les mesures qu'il compte prendre pour améliorer la prise en charge de ce type de prothèses."