mardi 4 juillet 2006

Portrait dans Tribunes Socialistes


Récemment un article sur mon parcours militant a été publié par le journal du Groupe des Députés Socialistes de l'Assemblée Nationale.
"De ses parents instituteurs et militants de Gauche, Martine David a hérité l’attachement à un territoire et à ses habitants. Mais ce ne sera pas la Touraine, où elle est née, et pour cause : une rencontre capitale va initier le parcours politique atypique qu’elle suivra dans l’Est lyonnais. En effet, à 23 ans, elle rencontre Jean Poperen, grand Socialiste, professeur de la Gauche, dont elle devient l’assistante parlementaire puis la suppléante à l’Assemblée Nationale.
En 1988, Jean Poperen est nommé au Gouvernement et Martine David entre au Palais Bourbon. Lors des législatives de 1993, elle est reconduite comme députée de cet Est lyonnais (treizième circonscription du Rhône). Rescapée du naufrage électoral à Gauche, de triste mémoire, elle est la seule députée PS du département. Mais, ce défi, comme les précédents, ne l’effraie pas. Habituée à l’endurance sur les terrains de basket du CS Décines, Martine David est une battante. Cette combativité est indispensable pour résister à la Droite et à l’Extrême-Droite qui, à chaque élection, affichent des ambitions. Ce contexte l’a conduit à affronter, entre autres, le leader du FN, Bruno Gollnisch à plusieurs reprises et à lui infliger de sévères défaites.
Elle allie cette combativité à une assiduité sans faille sur les bancs de l’Assemblée nationale. Constance et dynamisme prévalent ainsi dans son travail parlementaire. Elle occupe une place de choix dans la Commission des Affaires Culturelles, Familiales et Sociales, qu'elle n'a pas quitté depuis 1993, ainsi qu'au Groupe Socialiste qu'elle anime aujourd'hui auprès de Jean-Marc Ayrault. Elle a, notamment, toujours lutté pour le respect du devoir de mémoire en défendant la cause des anciens combattants ou la reconnaissance du génocide arménien. Elle a été et reste aussi l’une des députées les plus investies sur les dossiers liés à l’Education nationale et, en particulier, à l’enseignement professionnel. Elle a également participé à la mission parlementaire sur les signes religieux à l’école, à celle consacrée aux savoirs dispensés dans les établissements scolaires ou encore à celle sur les risques liés à l’exposition à l’amiante.
Mais son activité parlementaire à Paris ne lui fait pas oublier le territoire de sa circonscription à laquelle elle reste fidèle. Elue adjointe au maire de Décines en 1989 et en 1995 puis première adjointe au maire de Saint-Priest en 2001, elle devient, elle-même, maire de cette commune après la démission de Bruno Polga en novembre 2003 et s’adapte remarquablement à cette lourde responsabilité. Attachée à la démocratie de proximité, Martine David a toujours su écouter ses concitoyens et défendre ses administrés. Malgré un agenda surchargé, elle consacre beaucoup de temps à les recevoir. Elle suit également de très près la vie associative, culturelle et sociale de sa circonscription. S'imposant des cadences infernales, elle est partout, reconnue, écoutée et respectée.
Elle n’a de cesse de promouvoir sa circonscription de manière indéfectible jusqu’à l’incarner aujourd’hui mieux que quiconque. En pointe pour défendre une juste répartition des atouts et des infrastructures dans l’agglomération lyonnaise, elle fait sans relâche des propositions auprès des acteurs régionaux et nationaux afin de protéger le cadre de vie des habitants. Notamment, elle exige inlassablement un développement maîtrisé de l’aéroport, des équipements routiers, des projets ferroviaires, des zones d’activités et plateformes logistiques qui s’accumulent dans l’Est lyonnais. Femme de terrain, Martine David ne baisse jamais les bras, quelle que soit la difficulté des combats à mener. Pugnace et loyale, elle œuvre pour la modernisation de la 13ème circonscription du Rhône par son sens du contact, du dialogue et du travail en équipe. Sa permanence, toujours ouverte, et aujourd’hui, la mise en ligne d’un blogue participatif (http://www.martinedavid.fr/), sont autant d’outils qui lui permettent d’entretenir un dialogue permanent avec ses concitoyens."

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