jeudi 3 mai 2007

Les vrais chiffres du chômage


L’incapacité à réduire le chômage figure parmi les échecs les plus cuisants de la Droite au cours de ces cinq dernières années. A la différence de ce que la Gauche avait fait entre 1997 et 2002, l’U.M.P. n’est pas parvenue à s’attaquer au chômage qui frappe durement un grand nombre de nos concitoyens. Plus grave, les dernières semaines ont été marquées par une peu glorieuse tentative du Gouvernement de masquer les véritables chiffres.
Ainsi, le Premier Ministre, son Ministre de l’Emploi et le Candidat U.M.P. à la Présidentielle se sont récemment félicités d’une baisse supposée du nombre des demandeurs d’emplois. Déjà contredite par la situation précaire vécue par de nombreux Français, cette manoeuvre a heureusement été démentie par l’Office statistique européen. En effet, ce dernier a publié les chiffres 2006 pour la zone euro, classant la France en 23ème position sur 25 avec un taux de chômage de 8,8%. Seules la Slovaquie et la Pologne connaissent une situation encore plus préoccupante ! Les radiations, la casse du Droit du Travail, la sape du principe de réduction du temps de travail ou encore les politiques de libéralisation à grande échelle n’ont donc eu aucun effet positif sur la création d’emplois. Cinq ans ont été perdus dans la lutte contre le chômage de masse. Pire le taux de chômage des jeunes (+15%) ou celui des chômeurs de longue durée (+7%) ont dangereusement augmenté. Et pour cause, alors que la Gauche avait créé 1 804 500 emplois entre 1997 et 2002, les Gouvernements Raffarin et Villepin n’en ont créé que 161 900 soit plus de 11 fois moins !
Ségolène Royal candidate du plein emploi : le bon emploi pour chacun.
A l’inverse du coupable laisser-aller de la Droite, la Candidate du PS, du PRG et du MRC a résolument fait de la lutte contre le chômage une de ses priorités. Elle préconise notamment :
- la sécurisation des parcours professionnels et la création d’une véritable Sécurité Sociale Professionnelle permettant à chaque personne privée de son emploi de recevoir une rémunération égale à 90% de son dernier salaire pendant un an + une formation qualifiante + un accompagnement personnalisé à la recherche d’un emploi
- la création de 500 000 emplois tremplins, notamment destinés aux jeunes en généralisant les mesures prises par les régions
- un investissement massif dans l’investissement et la recherche afin de créer de nouvelles filières d’emplois
- un soutien à la création d’entreprises
- l’octroi d’une première chance aux jeunes, notamment les moins formés, en accompagnant leur entrée dans la vie active
- des mesures fortes pour favoriser les embauches et notamment un changement du mode de calcul des cotisations sociales (taxer la valeur ajoutée plutôt que le travail) et la généralisation de la réduction du temps de travail

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